L’objectif du groupe de travail est de faire remonter les problèmes des frontaliers, du terrain jusqu’à Bruxelles. Nous demandons aux institutions européennes d’agir et de simplifier le quotidien de ces populations. Je pense aux initiatives en matière de santé transfrontalière, en matière d’emploi, de transport, de fiscalité, de droit du travail, de portabilité des droits de retraite, de mutualisation de services publics, de mise en commun des ressources, de stratégies communes pour les services de secours, pour l’apprentissage des langues, etc.
Une vingtaine d’eurodéputés de différents pays et groupes politiques ont déjà manifesté leur intérêt et une dizaine d’entre eux étaient présents au lancement du groupe, dont Jo Leinen (S&D, ALL), Axel Voss (PPE, ALL), Claude Rolin (PPE, BE), Nathalie Griesbeck (ALDE, FR), Michel Dantin (PPE, FR), Tom Vandenkendelaere (PPE, BE) et Georges BACH (PPE, LU).
Une première rencontre autour de l’enjeu de la fin du roaming
La fin du « roaming » (la surfacturation des appels et messages téléphoniques effectués depuis l’étranger) est attendue avec impatience par tous les frontaliers.
Les coûts d’itinérance sont un exemple concret de l’absence de véritable marché unique numérique européen, pénalisant particulièrement les habitants des régions frontalières, qui captent par accident un réseau étranger ou doivent changer de carte SIM tous les jours pour éviter les surcoûts lorsqu’ils se rendent dans un pays voisin.