Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Communiqué de presse – Gouvernance économique européenne : les États doivent continuer leurs réformes pour relancer l’emploi

Mon premier avis sur la gouvernance économique a été adopté, le 1 avril, en Commission Emploi et Affaires sociales. Retrouvez mon communiqué de presse.

“Il faut une meilleure coordination de nos politiques économiques au niveau européen pour prévenir de nouvelles crises”, a déclaré Anne Sander, eurodéputée UMP-PPE, à l’issue de l’adoption de son avis à une large majorité (38+/13-/0 abstention) en commission Emploi et affaires sociales sur “l’examen du cadre de gouvernance économique: bilan et enjeux”.

“Mises en place dans un contexte de crise en 2011, les nouvelles règles européennes ont permis de réduire les déficits de la zone euro de 4,5% en 2011 à 2,7% fin 2014”, a rappelé l’eurodéputée.

“Le mécanisme doit maintenant évoluer de façon:

à associer davantage les parlements nationaux et les citoyens,
à donner une plus grande visibilité de la situation sociale des États membres  – grâce notamment à des indicateurs “sociaux” comme le taux de chômage des jeunes,
à veiller à une meilleure application des recommandations préconisées par la Commission européenne aux États membres.

“Actuellement, plus de 40% de ces recommandations ne sont pas mises en œuvre. Nous demandons donc de véritables réformes en faveur d’un marché du travail plus flexible et plus efficace, une taxation moins lourde sur le travail et une réduction de la bureaucratie pour les entreprises”, a-t-elle ajouté.

“La course à l’endettement public n’est pas une option viable. Le délai obtenu à ce titre par la France est contreproductif. Les États européens ne pourront retrouver de croissance dynamique que s’ils allient sérieux budgétaire, réformes structurelles et investissements productifs” a conclu Anne Sander.

Contexte :

Le “semestre européen” est une période de coordination des politiques structurelles, macroéconomiques et budgétaires des États membres, se déroulant chaque année pendant six mois. Il vise à permettre aux États membres de tenir compte des orientations et recommandation de l’UE à un stade précoce de l’élaboration de leurs budgets nationaux et d’autres politiques économiques.