« La Commission annonce aujourd’hui ne plus vouloir mettre de limite temporelle, mais simplement donner des outils aux opérateurs pour qu’ils puissent se protéger des abus. Cette approche est la bonne, car il existe un risque de marchandage des cartes SIM, où un résident irait acheter un forfait à bas coût dans un autre pays pour téléphoner dans son pays d’origine. Or, le roaming concerne avant tout les communications lors de déplacements.
« Le diable se trouvant dans les détails, nous attendons le texte de la Commission pour juger de la faisabilité et de la proportionnalité des mécanismes de contrôle, basés notamment sur un lieu de résidence qui reste à définir. De même, la question des tarifs de gros facturés entre opérateurs, actuellement discutée en parallèle au Parlement, sera cruciale pour ne pas déstabiliser le marché » a expliqué la députée.
« Donc oui à la fin du roaming, en particulier dans les zones frontalières, mais attention au dumping des « cartes SIM détachées » qui pourrait déstabiliser les marchés nationaux. L’objectif reste, à terme, d’unifier le marché européen pour éviter tout surcout lors d’appels à l’étranger » a conclu Anne Sander.