Elle souligne que « l’affaire Apple », et la réduction reconnue par le groupe de la durée de vie de ses batteries sur certains modèles d’Iphone, impose à la Commission européenne de définir clairement le cadre de l’obsolescence programmée et de légiférer pour l’interdire.
Elle rappelle que le Parlement européen avait voté, le 4 juillet 2017, un rapport d’initiative demandant à la Commission de mettre en place une législation sur le sujet.
« La consommation est une donnée indispensable pour faire vivre l’économie. Mais la consommation implique la confiance. Et l’Europe doit être le garant de cette confiance entre le consommateur et le produit qu’il achète. » souligne Anne SANDER.
« L’impact de cette obsolescence programmée est bien évidemment économique, car cela impose au consommateur une acquisition régulière de nouveaux modèles d’appareils, mais l’impact est aussi et surtout écologique, et il faut le rappeler. » déclare la députée européenne.
Anne Sander demande que cette législation attendue par les citoyens européens puisse voir le jour rapidement. « Il en va de la crédibilité de l’Europe, de la nécessaire protection des consommateurs et de l’indispensable aide que nous devons aux citoyens européens face à ces géants industriels. » conclut-elle.