L’objectif de ces mesures est d’une part d’alléger les contraintes administratives et règlementaires des PME lorsqu’elles souhaitent se coter sur les « marchés de croissance PME ». Cela devrait inciter les PME à se tourner vers des financements non bancaires qui parfois répondent mieux à leurs besoins. D’autre part, ces allègements devraient dynamiser la création de ce type de plateformes en Europe.
A l’occasion de ce vote, Anne Sander souhaite rappeler que « 99% des entreprises en Europe sont des PME. La priorité de mon rapport est de financier ces jeunes pousses qui ont souvent besoin de sommes importantes pour développer leurs projets innovants dans les secteurs du numérique ou des biotech ».
« La diversité des PME et de leurs business models requiert que nous développions des financements alternatifs, innovants et mieux adaptés. Les marchés financiers sont une opportunité pour attirer les investisseurs et soutenir la croissance rapide de certaines start-ups qui seront peut-être demain des champions mondiaux », conclu la députée européenne.