“Facteur clé pour le bon fonctionnement de notre économie, les salaires minimums permettent de protéger les travailleurs les plus vulnérables en leur garantissant un revenu décent, et aident à préserver l’emploi et la compétitivité des entreprises. C’est toutefois aux États membres qu’il revient de mettre en œuvre les engagements du socle européen des droits sociaux et les parties aux conventions collectives jouent ici un rôle clé qu’il est impératif de préserver. La fixation des salaires minimums est fonction des spécificités nationales afin de protéger les salariés, sans pénaliser l’économie, l’emploi et les entreprises”, a déclaré Anne Sander, députée européenne LR/PPE.
“Si je salue l’absolue nécessité de plus de convergence sociale dans l’Union européenne pour combattre la concurrence déloyale et mieux protéger les salariés, je m’interroge sur les mesures annoncées par la Commission européenne. En réalité, il s’agit de suivi des mesures prises dans les Etats-membres et de recommandations. Quelle est l’opportunité de choisir la directive dans ce cas ? La proposition de la Commission pose aujourd’hui plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, et le Parlement européen devra jouer tout son rôle pour clarifier le débat”, a conclu la députée.