Ces régions, qui sont à la fois au cœur de l’Europe mais également en périphérie des États membres, constituent un enjeu de développement important. Aujourd’hui encore trop souvent, du fait de barrières institutionnelles, administratives, politiques, linguistiques ou encore financières ces régions sont laissées de côtés. Des initiatives ont été mises en place à différents niveaux, mais elles ne semblent pas être suffisantes.
Le groupe de travail a soulevé que, paradoxalement, la disponibilité des financements est rarement un frein au développement de l’investissement transfrontalier. Les barrières se situent plus au niveau administratif, politique et légal. Un enjeu crucial est d’amener les différents acteurs économiques politiques et administratifs à coopérer tout en ayant une réelle volonté politique de voir des projets se réaliser. Le prisme national est encore trop présent, or l’Europe se construit depuis plus de 60 ans et ces barrières ne devraient plus être autant présentent dans les régions frontalières.