30 % des protéines végétales, principalement utilisées pour l’alimentation animale, sont produites sur le continent européen. Pour le reste, l’Europe est dépendante de pays tiers comme le Brésil, les États-Unis ou l’Argentine n’ayant pas nos critères environnementaux. Aujourd’hui, la demande au niveau mondial en matière de protéines ne cesse d’augmenter. En session plénière d’octobre du Parlement européen à Strasbourg, j’ai voté pour le rapport en faveur d’une stratégie européenne en matière de protéines. Par ce texte, le Parlement demande à la Commission de présenter d’urgence une stratégie européenne pour accroître considérablement la production de protéines en Europe ; stratégie qui devra assurer un cadre favorable pour développer des variétés nouvelles. Je souhaite qu’elle assure aux agriculteurs un horizon économique favorable avec des opportunités supplémentaires, qui permettront d’innover et cultiver ce dont l’Europe a besoin.