Les résultats prévoient des conséquences accablantes sur l’agriculture européenne du fait de l’impact des stratégies proposées par la Commission. Ils confortent les conclusions d’autres études qui annoncent un impact minime dans la lutte contre le changement climatique au prix d’une décroissance de la production agricole européenne, d’une augmentation des importations et des prix; et donc d’un l’affaiblissement de notre souveraineté alimentaire européenne et d’une déstabilisation potentielle des marchés mondiaux.
A l’occasion de cette réunion, je suis intervenue pour rappeler qu’au-delà du problème de fond, il y a un surtout un problème de forme. En effet, la Commission européenne semble avoir reporté à dessein la publication de ses études internes au-delà de la conclusion de la réforme de la PAC et de nos travaux sur cette stratégie. 19 députés de ntore commission parlementaire ont pourtant demandé par question écrite, dès novembre 2020, la publication des études préparatoires qui justifiaient les objectifs de la stratégie “Farm to Fork”. Malheureusement, nous n’avons obtenu une réponse qu’en mars 2021, nous indiquant que les travaux n’étaient pas finalisés.
La presse européenne a eu accès il y a quelques jours à une note interne de la Commission qui prouve que ces études étaient pourtant considérées comme achevées dès janvier 2021. Elles n’ont été finalement publiées qu’en fin juillet 2021, en catimini, après la conclusion de nos travaux sur la PAC et notre rapport sur la stratégie “Farm to Fork”. Mon sentiment est que des informations ont été cachées aux députés européens.