Les pompiers sont la colonne vertébrale de la protection civile en Europe et répondent présents à chaque catastrophe. Pour sécuriser encore davantage leurs interventions et répondre aux difficultés de recrutement, j’ai demandé à la Commission européenne, lors du débat en plénière à Strasbourg, le 14 septembre dernier, d’avancer concrètement sur la création d’un passeport européen des compétences et d’un statut du volontaire européen.
C’est avec un dévouement sans relâche que les soldats du feu assurent la sécurité des Européens. Ils ont été au rendez-vous, cet été encore, volontaires comme professionnels, partout en Europe, pour lutter contre les feux de forêt massifs qui ont ravagé l’Espagne ou encore lorsque les inondations détruisaient des régions entières en Grèce et en Italie.
Leur engagement est sans faille, et pourtant entre 2021 et 2022, les effectifs de pompiers professionnels ont été réduits en Europe. La France, par exemple, a perdu 5 500 combattants du feu en une seule année. Dans certains pays, on assiste à une véritable crise du volontariat. Alors que l’arrêt Matzak représente déjà une remise en cause dangereuse du modèle de sécurité civile français, basé sur le volontariat, j’ai demandé à la Commission de tout mettre en oeuvre pour préserver et renforcer cet engagement volontaire en Europe ; notamment en créant un statut du volontaire européen ou sauveteur européen. Il pourrait initier des vocations tout en offrant une meilleure sécurité juridique à nos soldats du feu, à qui nous devons tant.