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Nouveau « Plan Loup » de la Commission européenne – Il faut définitivement réviser le statut de protection du loup

Les populations de loups ont prospéré en Europe et avec elles leur aire de répartition, qui a augmenté de plus de 25% en 10 ans. Les interactions avec l’Homme s’en trouvent elles aussi forcément impactées, de même que la pression de la prédation croissante que subissent pleinement les élevages européens. En France, nous assistons à une hausse de près de 16% des attaques de troupeaux sur la dernière année ; en 10 ans, ce nombre a doublé.
Depuis de nombreuses années, je fais partie de ceux qui au Parlement européen demandent un moratoire sur le loup en Europe en vue de son déclassement de la Directive Habitat. Si elle a été un succès pour permettre aux populations de loups de se pérenniser ; elle a malheureusement été un terrible échec quant à la gestion des conséquences pour le monde de l’élevage. Aujourd’hui, le statu quo est dévastateur pour les zones de montagne et les éleveurs, tant du point de vue économique que moral. Il grève également les fonds de la Politique Agricole Commune qui pourraient être employés de manière plus efficace au profit des agriculteurs.
La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a remis le dossier sur le devant de la scène en septembre dernier, en lançant une nouvelle étude.
Côté français, les propositions sur la table ne vont pas assez loin et le « Plan loup » annoncé le 14 septembre est une nouvelle occasion manquée de protéger les éleveurs. Réguler davantage cette espèce est devenue une nécessité, c’est pourquoi j’en appelle à la France, afin qu’elle demande définitivement le déclassement du loup de la Directive habitat. Il permettrait une meilleure gestion des populations et une réduction de sa prédation sur nos élevages.