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Conflit Ukraine/Russie – Nous devons tout faire pour aider et protéger nos agriculteurs!

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les prix sur les marchés agricoles se sont emballés en particulier pour les céréales et huiles végétales. La part de la Russie dans les exportations mondiales de blé s’élève à 17% et celle de l’Ukraine, à 12%. La question de l’approvisionnement de certaines matières premières est donc revenue au centre du débat. De plus, la fourniture d’engrais et le prix des engrais est également un sujet majeur au vu de la crise en cours.

Des mesures sont envisagées par la Commission pour faire face à cette crise. Elle propose une intervention particulière au profit du secteur de la viande porcine, frappé de plein fouet par le conflit ainsi que la mobilisation de la réserve de la crise, d’un montant de près de 500 millions d’euros. Elle prévoit également des dérogations pour la mobilisation des zones non productives, notamment pour libérer le potentiel productif protéique.

Je soutiens, bien entendu, ces mesures d’urgence. Cependant, je demande à ce que la Commission européenne aille plus loin, notamment concernant le prix des engrais. Il existe des mécanismes prévus dans l’Organisation commune des marchés pour flexibiliser les conditions de mise en place de cartels d’achat commun d’intrants par nos agriculteurs ou encore pour permettre la suspension temporaire des droits de douanes pour certains produits essentiels comme les engrais ou les produits phytosanitaires.

En commission de l’Agriculture du Parlement européen, je suis intervenue pour rappeler ces possibilités à la Commission européenne. À mon sens, il faut assurer les prix les plus bas possible pour nos agriculteurs afin d’assurer la sécurité alimentaire de notre continent mais aussi des pays tiers.

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