Pour rappel, ce règlement vise à organiser le prolongement du cadre règlementaire et financier actuel de la PAC pour deux années supplémentaires (2021 et 2022). Il intègre également les modalités de mise en œuvre de 8 milliards d’euros additionnels consacrés à la relance européenne du secteur agricole.
« Ce dossier est une victoire pour le Parlement européen, nous avons obtenu deux années de transition afin d’apporter une sécurité juridique nécessaire aux agriculteurs européens en ces temps d’instabilité. En outre, nous avons pu faire adopter à mon initiative une série de modifications des outils de gestion de risques (assurance, épargne de précaution défiscalisée, mécanisme de gestion de l’offre) afin de renforcer la résilience des exploitations agricoles. Enfin, le Parlement européen a obtenu des modalités ambitieuses pour le plan de relance agricole en priorisant les investissements d’avenir et l’installation des jeunes » a ajouté la députée européenne, rapporteure pour le Groupe PPE sur le plan de relance.
« Un double regret néanmoins : en dépit de nos demandes, le Conseil et la Commission ont renouvelé leur refus de 2013 et 2017 de réviser le fonctionnement de la réserve de crise en faveur d’un fonds agricole indépendant des paiements directs et au fonctionnement pluriannuel. Ils en porteront la responsabilité lors de la prochaine crise. En outre, même si nous avons obtenu le maintien du budget du POSEI (Programmes pour les régions ultrapériphériques) pour 2021-2022, il se fera au détriment des paiements directs en 2022. Autant de sujets sur lesquels nous ne manquerons pas de rouvrir les discussions dans le cadre de la réforme de la PAC, actuellement en trilogue » a conclu Anne Sander.