« Libérer le potentiel productif de l’Europe est aujourd’hui impératif. Or, dans ses déclarations, la Commission reste ambiguë, prônant le “en même temps”: maintenir la stratégie « de la ferme à la table » telle quelle, en gardant la même production. Nous alertons depuis des mois sur les conséquences désastreuses que pourrait avoir cette stratégie qui, selon les études, prévoit une baisse de 13% de la production agricole en raison d’une diminution des surfaces agricoles de 10%, d’utilisation des pesticides de 50% et des engrais de 20% ».
« A l’heure où nous parlons, notre priorité doit être de garantir une alimentation accessible et de qualité à tous les Européens ; sans changement de cap, nous courons droit à la catastrophe ».
« Enfin, face à l’absence d’exportations russo-ukrainiennes au cours des prochains mois, et notamment à destination des pays d’Afrique du Nord et Moyen-Orient, l’Union européenne devra prendre en charge cette responsabilité et alimenter, au moins en partie, ces pays. Sinon, le spectre de révoltes de la faim est probable dans ces régions, toujours marquées par l’instabilité », a conclu la députée.