Je soutiens ce texte qui propose des axes essentiels dans notre combat contre cette maladie. Les progrès et ambitions affichés sont importants et assureront, pour notre continent, de disposer des meilleures armes pour lutter contre ce fléau. De plus grandes facilités dans les soins transfrontaliers, une meilleure prise en charge des patients, une détection toujours plus précoce des pathologies, des moyens plus importants pour les cancers pédiatriques, sont quelques-uns des exemples de l’ambition affichée par ce texte.
Néanmoins, concernant la prévention, certains éléments relatifs à la consommation d’alcool ne correspondent pas à une approche mesurée. Pour ma part, il ne faut pas se tromper de combat. Seule la consommation abusive doit être combattue. La consommation occasionnelle et modérée ne doit pas être condamnée par les décideurs européens, au risque, pour notre Parlement, de souffrir d’un défaut de crédibilité auprès de nos concitoyens européens.
De plus, il s’agit de préserver notre patrimoine, notre culture européenne. Nos vignobles et nos champs de houblons sont le reflet et l’âme de nos campagnes. Ils dynamisent nos régions rurales et doivent à ce titre être soutenus. J’ai ainsi soutenu les amendements qui visaient à rééquilibrer ce rapport.
Néanmoins, je reste convaincue que ce plan est une véritable chance pour notre Union et, en ce sens, j’ai décidé de le soutenir. C’est dans ce sens que je suis intervenue en plénière du Parlement européen à Strasbourg.