En effet, il désormais nécessaire de prendre conscience que certains prédateurs sont parvenus à un statut de conservation favorable et que la coexistence pacifique entre les éleveurs et ces espèces est mise à mal. Devant l’augmentation croissante des attaques et l’inefficacité des mesures visant à éviter ces dernières, mais aussi à réparer les préjudices subis, cette réforme est devenue nécessaire pour soutenir nos éleveurs pastoraux.
Je salue la Résolution proposée par mon collègue Norbert Lins, qui appelle la Commission et le Conseil à revoir la politique de conservation du loup face aux attaques répétées que les éleveurs subissent. J’ai d’ailleurs déposé un certain nombre d’amendements afin d’y inclure, plus largement, les grands prédateurs, et non pas seulement les loups. J’en appelle ainsi à une révision de la Directive Habitats de 1992, demandant notamment à déplacer les grands prédateurs de l’annexe IV vers l’annexe V pour assurer une meilleure gestion des espèces.
Retrouvez mon intervention en commission de l’Agriculture et du Développement rural du Parlement européen.