« Comment voter pour cette stratégie alors que plusieurs études démontrent qu’elle aboutira à une baisse minime voire nulle des émissions de gaz à effet de serre au prix d’une décroissance de la production agricole européenne et une augmentation des importations et des prix ?
Comment voter pour cette stratégie alors qu’elle aura un impact infime dans la lutte mondiale contre le changement climatique au prix de l’affaiblissement de notre souveraineté alimentaire européenne et d’une déstabilisation potentielle des marchés mondiaux ?
Comment voter pour cette stratégie alors que nous avons appris dans les derniers jours que le Vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, lui-même, a sciemment caché une étude interne critiquant les conséquences de la politique « de la ferme à la table », laissant ainsi court à la défiance et décrédibilisant les objectifs proposés ? Rien que ce fait devrait nous amener à voter contre ! » a indiqué la députée.
« Au lieu de présenter la décroissance comme seul horizon possible pour l’agriculture européenne, nous avons besoin d’inspirer la confiance, de croire au progrès et de stimuler l’innovation.
Nous sommes aussi dans un monde de plus en plus urbain et de plus en plus peuplé : sans nos agriculteurs, aucun des défis liés à la lutte contre le changement climatique et la protection de nos ressources naturelles ne pourront être relevés. Nous avons besoin de les accompagner au lieu de les accabler de contraintes, de normes et de taxes supplémentaires.
Pour toutes ces raisons, je demande à la Commission de revoir sa copie. Je voterai ce soir contre cette stratégie ».