Il vise à augmenter la disponibilité, à un prix abordable, de denrées alimentaires saines et durables, contribuant à réduire notre empreinte environnementale globale. Ce cadre couvre un large éventail de domaines, allant du bien-être animal à la diminution des émissions de gaz à effet de serre en passant par la réduction du sucre. Les associations et les entreprises du secteur alimentaire qui signent ce code s’engagent à accélérer leur contribution à une transition durable et sont amenées à rendre compte de leurs avancées en présentant chaque année un résumé de leur rapport sur la durabilité.
Lors de l’Intergroupe « Vins et Spiritueux » du Parlement européen, j’ai souhaité attirer l’attention de la Commission européenne sur l’impact de ce code sur nos producteurs d’alcool et de vin. En effet, ces derniers encouragent déjà à une consommation raisonnable conforme à une alimentation saine. Et, avec la réforme de la PAC, sera introduit, pour la première fois en Europe, un étiquetage nutritionnel et des ingrédients obligatoire, pour lequel le secteur est déjà engagé. Je demande à la Commission de faire en sorte que le code de conduite soit mis en œuvre sans détourner le consommateur du vin et sans menacer nos traditions viticoles européennes.