“Face aux risques de renationalisation présents dans le nouvel modèle de mise en œuvre, nous avons réussi à obtenir des garanties essentielles pour maintenir le caractère commun de la future politique agricole européenne et assurer une égalité de traitement entre les agriculteurs européens. Les règles européennes et celles contenues dans les plans stratégiques seront contrôlées avec sérieux, sans contraintes supplémentaires pour les agriculteurs, c’était notre objectif prioritaire. Il nous faudra néanmoins être très vigilants dans le suivi de la réforme, pour que la Commission assume pleinement son rôle. Toute distorsion de concurrence sera sa responsabilité pleine et entière, nous saurons le lui rappeler s’il le faut. Elle ne pourra se cacher ni derrière le Parlement ni derrière le Conseil”, a expliqué l’eurodéputée.
“Je me réjouis en outre que nous ayons pu trouver un accord ambitieux en faveur du report de la fin du régime des autorisations de plantations vitivinicoles à 2045 (avec deux dates de révision à 2028 et 2040), c’était l’un de nos engagements vis à vis du secteur, nous l’avons obtenu. C’est une claire victoire pour le Parlement européen” a conclu Anne Sander.