En commission de l’Agriculture du Parlement européen, j’ai souhaité évoquer quelques sujets importants, liés à cette proposition. Tout d’abord, les secteurs agricoles européens sont exclus pour l’instant de ce mécanisme. Aussi je soutiens la proposition d’inclure le secteur agricole dans un second temps, au terme de la période transitoire, sur la base de la mise en œuvre du mécanisme à partir de 2026. Si les secteurs agricoles ne sont pas couverts, les engrais minéraux et azotés le sont et une telle inclusion risque d’augmenter les coûts de production agricole en Europe alors que la production européenne d’engrais n’est pas suffisante pour couvrir nos besoins domestiques.
Dans le contexte actuel d’appréciation forte des prix sur le marché, ce mécanisme risque de poser problème si nous ne disposons pas de mesures de flexibilité pour faciliter notre approvisionnement en cas de crise de l’offre. J’ai appelé notre commission de l’agriculture à se pencher sur ce sujet.