Madame la Présidente, Madame la Commissaire, trois ans après le lancement de la garantie jeunesse, environ un jeune sur cinq est encore au chômage. Nous devons donc nous interroger sur l’efficacité de notre politique et faire un bilan. Le Brexit est d’ailleurs venu jeter une lumière crue sur les dysfonctionnements de l’Union européenne, mais je dirais surtout sur ceux dans les États membres. En tout cas, ils nous interpellent encore plus. J’ai donc plusieurs questions, Madame la Commissaire.
Premièrement, que fait la Commission européenne pour simplifier et rendre accessibles au plus grand nombre les financements pour l’emploi des jeunes? En France, en raison de la complexité des procédures, l’initiative pour l’emploi des jeunes profite souvent aux mêmes structures sans toucher de nouvelles cibles.
Deuxièmement, en cas de prolongement de l’initiative pour l’emploi des jeunes après 2017, comment en faire bénéficier ceux qui sont dans l’angle mort de nos politiques publiques? Je pense, en particulier, aux jeunes issus des milieux ruraux et aux jeunes les moins qualifiés.
Enfin, troisièmement, malgré le programme Erasmus+, les jeunes apprentis restent peu nombreux à franchir les frontières et je dirais que les projets d’apprentissage transfrontaliers, comme ceux que nous avons dans le Rhin supérieur, sont trop rares. Alors que fait l’Europe pour développer ce type de projet?