Suite à la fin du système des quotas, le marché du sucre est en crise. La production, excédentaire par rapport à la demande, a entrainé une chute du prix du sucre européen. Face à cette situation très inquiétante, notamment pour les betteraviers et raffineurs français, les outils traditionnels de régulation de la PAC ne sont plus appropriés. J’ai demandé à la Commission européenne, le 27 septembre dernier, la mobilisation de nouvelles mesures, et notamment l’ouverture de l’intervention publique pour le sucre, la mise en place d’instruments sectoriels de stabilisation des revenus agricoles, la possibilité de renforcer la mise en place de clauses de partage de la valeur au sein de la filière ou encore l’amélioration de la transparence sur les marchés agricoles.