Lors de la session plénière de juin à Strasbourg, j’ai voté pour la réforme du Programme en faveur de la consommation de fruits, de légumes et de produits laitiers dans les écoles. Ce programme vise à pousser les jeunes vers un régime équilibré et varié. En 2019, seuls 12 % des Européens consommaient cinq fruits et légumes par jour, quand 33 % déclaraient n’en consommer aucun. Ce programme doit aussi permettre de valoriser notre production agricole, y compris notre filière laitière que certains souhaiteraient voir disparaître et remplacer par des alternatives végétales ou cellulaires. À l’origine de cette réforme, un constat sans appel : en 2019, un enfant sur quatre seulement était bénéficiaire du programme. En France, les charges administratives sont trop lourdes et ont rendu ce programme inopérant. Rationalisation et optimisation du budget seront donc les maîtres mots pour rattraper cette opportunité manquée. De plus, la simple distribution ne suffit pas pour créer une véritable habitude de consommation àlong terme. C’est pourquoi 10% des fonds alloués au programme devront être affectés à des mesures éducatives ; pour permettre à ces programmes de faire des jeunes d’aujourd’hui, les consommateurs informés de demain qui permettront à nos filières agricoles de valoriser leur travail.
