Sur ces 500 millions, 350 millions d’euros sont issus de la réserve de crise prévue dans le cadre de la PAC et dont il s’agit de la première activation. La France devrait toucher à ce titre plus de 89 Millions d’euros. Bien entendu, je salue cette décision, que nous avons appelée de nos vœux pour soutenir le secteur agricole face à la déstabilisation majeure qu’il subit.
Néanmoins, il est nécessaire que d’autres financements soient encore débloqués dans les mois à venir, si la crise se prolonge et que les prix des intrants restent aussi élevés. Il est inconcevable de diminuer, à terme, les aides à nos agriculteurs. Ainsi, il est nécessaire d’amener de l’argent frais pour assurer la pérennité de la réserve de crise sans que les agriculteurs n’en soient les victimes.
En commission de l’Agriculture du Parlement européen, j’ai interpelé la Commission européenne pour savoir ce qu’elle entendait faire pour assurer la pérennité de ce système sans condamner nos agriculteurs.