Le 30 juin dernier, la Commission européenne a présenté une communication sur la vision à long terme pour les zones rurales, à l’horizon 2040. Elle recense les défis auxquels sont confrontés ces territoires tout en mettant en avant leurs opportunités. La Commission européenne propose ainsi un pacte rural, dont l’objectif est de faire de nos zones rurales des régions plus fortes, connectées, résilientes et prospères. Un rapport d’initiative est en cours d’élaboration au sein du Parlement européen pour donner sa position.
Nos territoires ruraux font face à des fractures multiples : accès aux services publics, fracture numérique ou dépeuplement. Les petites lignes ferroviaires représentent également des enjeux essentiels de cohésion du territoire, aujourd’hui mises en danger. Pour enrayer ces tendances lourdes, on peut se réjouir que de multiples fonds vont être mobilisés.
Néanmoins, je suis d’avis que la PAC doit demeurer un outil de développement agricole avant tout. Le développement rural, lui, doit être assuré par d’autres fonds européens, comme le Fonds Social Européen, Interreg ou encore le plan de relance NextgenerationEU. Une étroite collaboration avec les élus locaux sera nécessaire pour mener à bien ce pacte et ainsi leur assurer de disposer des bons outils financiers pour assurer la prospérité des zones rurales.
C’est le message que j’ai porté en commission de l’agriculture au Parlement européen, lors du débat sur cette future stratégie européenne pour les zones rurales.