Un point était particulièrement scruté, celui de la mise en place d’un label bien-être animal. Sur cette question, le compromis obtenu est à mon sens acceptable, dans la mesure où il demande la mise en place d’un label volontaire sur la base de critères harmonisés obligatoires.
Les groupes des Verts et de la Gauche ont une nouvelle fois profité de ce vote pour déposer plusieurs amendements qui visaient à interdire la production de foie gras. J’ai mobilisé mes collègues pour qu’aucun de ces amendements ne soit adopté, ce qui a été le cas lors du vote. Je m’en félicite. L’interdiction de la production de foie gras en Europe, qui assure 90% de la production mondiale, entraînerait la perte de nombreux emplois et conduirait à des conditions de production de moins bonne qualité pour les animaux, tout comme des contrôles de sécurité alimentaire moins stricts. Par ailleurs, je me réjouis que le rapport mentionne que le foie gras est une production vertueuse qui se déroule essentiellement dans des exploitations familiales, où les volailles passent une très large partie de leur vie en plein air.